Quelques centaines de mètres à l’Ouest de l’hôtel, un trou béant perce le béton et l’acier.
Si vous regardez attentivement, vous verrez qu’à la gauche de ce gouffre, un autre tunnel, plus petit y est placé. Des marches de pierres légèrement éclairées par une lumière de synthèse vous permettent de pénétrer dans l’abîme souterrainne.
Arrivé au bout de cet escalier qui paraît interminable, l’atmosphère est baignée d’une lueur rouge, remplie de fumée aux différentes odeurs, suivant les narcotiques consommés.
Des hommes et des femmes à l’air hagard sont avachis à même le sol, s’administrent différentes substances à l’aide de seringues usées et septiques, probablement contaminés par le SIDA. Des couples copulent sans prêter attention aux personnes présentes, sans plaisir apparent ni passion.
Des femmes se font violer sans réagir, des nourrissons pleurent sur le sol de pierre, nus, sans protection, sans amour ni nourriture. Ils se font piétiner. Des cadavres inanimés en cours de décomposition gisent sur le sol.
La puanteur est insoutenable, l’horreur est saisissante.
Ces individus vivent au rythme de leurs dépendances et ne sortent uniquement de ce gouffre de l’enfer pour se procurer d’autres substances mortelles.